Paroisses Le Thillot, Rupt, Ferdrupt, Ramonchamp, Le Ménil, Fresse, St Maurice, Bussang, Vosges

L’Abbé Yves FAGNOT est en charge de ces 3 paroisses, en résidence au Thillot. Il est secondé par l’Abbé Olivier BEXON, retiré depuis octobre 2008, en résidence à Bussang, et par Bernard VALDENAIRE, diacre, domicilié au Ménil.
Depuis l’année 2000 les 8 églises de la Haute Vallée de la Moselle ont été regroupées en 3 paroisses nouvelles :

  • NOTRE DAME DES NEIGES : Bussang et Saint-Maurice
  • BIENHEUREUX FREDERIC OZANAM : Le Thillot, Fresse, Le Ménil et Ramonchamp
  • SAINT-ETIENNE DES RUPTS : Rupt-sur-Moselle et Ferdrupt.

samedi 4 avril 2015

" N'ayons pas peur ,ne craignons pas ; ne fuyons pas la certitude qui nous est offerte : ne repoussons pas l'espérance.Ne choisissons pas la sécurité du tombeau. Ouvrons-nous au don de l'espérance. N'ayons pas peur de la joie qui vient de la resurrection du Christ. Le Seigneur ne se lasse pas de crier:"Ne crains pas!" Ne crains pas quoi? Ne crains pas l'Espérance...parce que l'Espérance ne déçoit jamais." Pape François
Bonne fête de Pâques à tous, dans la foi , l'espérance et l'amour . La résurrection n'est pas seulement pour demain, elle est pour l' aujourd'hui de nos vies.


vendredi 3 avril 2015


Soyons unis aux chrétiens du Moyen Orient , unis aux peuples de Syrie, d'Irak ,du Liban  qui souffrent de la guerre, de la haine .En ce Vendredi Saint , prions pour tous ces hommes ,ces femmes ,ces enfants qui vivent la Passion du Christ, prions pour tous ceux qui apportent leur concours pour soulager leur souffrance et en particulier le Service Jésuite aux Réfugiés; 
Lisons ce témoignage d'Elias assistant directeur du SJR de Syrie:


C'est compliqué de parler de la Syrie. En général, je fais un effort pour éviter de parler de mes sentiments; peut-être parce que je ne sais pas vraiment ce que je ressens à propos de ce qui se passe, ou simplement parce que j'ai peur d'affronter la vérité. La situation en Syrie est trop compliquée pour être décrite en un mot: dévastatrice, bouleversante, démoralisante... La seule vérité à mes yeux, c'est que nous sommes en train de perdre l'espoir de nous remettre de cette guerre meurtrière et de retourner un jour à une vie normale.
Le besoin le plus important est la volonté de mettre fin à cette guerre. Mais jusqu'à maintenant, il n'y a eu aucun résultat et on ne peut donc rien faire. Toute autre tentative pour trouver des solutions partielles serait vaine. La guerre dépasse maintenant la Syrie, mais en même temps la solution devrait naître de la Syrie.
Les civils, et la société civile syrienne en particulier, ont déjà joué et continuent de jouer un rôle important. Bien que cela ne soit apparu que récemment, la société civile joue son rôle le plus souvent de façon professionnelle. Néanmoins, l'impact est – en grande partie – limité à l'aspect social du conflit et n'a pas atteint le plan politique ou militaire.
Je crois que la communauté internationale peut jouer un rôle positif si – et seulement si – il est basé sur des perspectives locales et naît de la réalité sur le terrain. Les organisations internationales peuvent soutenir des initiatives proposées par les Syriens pour affronter les conséquences et plus particulièrement les causes de la guerre. Toutefois, le rôle le plus significatif est celui des gouvernements qui doivent chercher une solution pour mettre fin aux souffrances et pour offrir une protection aux réfugiés 
Je veux mettre en pratique ce que j'ai appris. Quand nous avons démarré le projet du JRS à Alep, nous étions seulement huit personnes à apporter un soutien à 25 familles dans le besoin. Aujourd'hui, ce projet compte 200 membres du personnel et aide plus de 10.000 familles. Alors oui, je pense qu'une personne peut faire la différence, parce que l'inspiration et l'espoir sont contagieux.
Elias Sadkni, assistant directeur du JRS Syrie


Les Syriens sont maintenant à la quatrième année de l'une des guerres les plus brutales du 21ème siècle, dont le tragique anniversaire tombe en mars. Alors que le nombre de morts augmente à un rythme inconnu, ils sont plus désespérés et divisés que jamais et se sentent en même temps abandonnés et attaqués de toute part. Le JRS exhorte la communauté internationale à ouvrir la voie vers un dialogue politique sérieux et, extrêmement important, vers un arrêt de la violence contre les civils et les travailleurs humanitaires. Notre appel au monde: “N'arrivons pas au cinquième anniversaire du conflit syrien.”